• Etude de couleur pour une aquarelle d'après photo. Après avoir essayé l'outremer, l'indigo, le rouge de cadmium et l'auréoline, j'arrête finalement le choix sur un mélange d'outremer et de bleu indanthrone (plus violet, moins de granulation), l'alizarine crimson (plus rouge et se répand mieux dans l'eau, donne un beau violet avec l'outremer) et l'or de quinacridone, un jaune chaud, qui ne tire pas sur le vert comme l'auréoline.

    Etude de couleurs

    L'aquarelle, sur papier Arches

    Etude de couleurs

    D'après une photo de Patrizio Maniero.

    Etude de couleurs

     


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  • L’autisme vu de l’intérieur, par Fiamma Lussati

    Un bon film sur l'autisme, autobiographie d'une autiste très connue aux USA, Temple Grandin

    Ici, une liste de films en lien avec l'autisme.

     

     


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  • Que n’ai-je un pinceau

    Qui puisse peindre les fleurs du prunier

    Avec leur parfum!

     

    Shoha


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  • Les petites martres innocentes de nos pinceaux...

     

    Les poils collectés sur les animaux sauvages qui vivent dans les climats froids sont préférés parce que leur fourrure et plus épaisse et plus longue. Les pinceaux de meilleure qualité sont fabriqués avec les poils collectés du milieu, ou du ventre, de la queue.

    La martre Kolinsky est un type particulier de vison qui vivait à une époque sur la Kola Peninsula dans la partie occidentale de la Russie et était la source des pinceaux de martre de la meilleure qualité. Aujourd'hui, il ne reste plus de kolinsky dans cette région. Cet animal a pratiquement disparu et est par conséquent une espèce protégée en Russie. Pourtant, le nom "kolinsky" est toujours utilisé pour désigné le poil du vison asiatique, Mustela siberica, qui vit en Sibérie, dans le nord de la Chine et la Corée. Les poils de la queue de cet animal sont très recherchés et détiennent le  record mondial de longueur  (jusqu'à 6,35 cm), de ressort et de finesse de pointe. Les meilleures variétés, les poils les plus longs et les plus épais viennent des climats les plus froids et parce que la Sibérie est la plus au Nord, les meilleurs kolinsky viennent de l'Union soviétique.

    Les poils les plus longs et les plus résistants viennent du pelage d'hiver du kolinsky. Les Soviétiques ont sévèrement restreint le commerce de l'animal et le fabricant de pinceaux allemand DaVinci est actuellement le seul à indiquer qu'il fait toujours commerce avec eux et utilise ce poil. C'est le seul fabricant qui accepte de donner des information sur ses pinceaux de meilleure qualité, pour indiquer s'il utilise la fourrure hivernale du male et en quelle quantité.. Les autres fabricants, comme Grumbacher, indiquent utiliser de vieux stocks qu'ils ont accumulés avant les restrictions. . Les fabricants qui ont épuisé leurs stocks utilisent maintenant des kolinskys chinois ou coréens." (Source)

    C'est curieux, cette habitude de tuer pratiquement tous les animaux d'une espèce pour la déclarer ensuite « protégée», une fois qu'il n'en reste plus que quelques-uns...

    J'ai presque honte de mes pinceaux. Il paraît que les Neef Taklon, synthétiques australiens, sont excellents pour l'aquarelle, utilisés par exemple par Graham Berry et Robert A. Wade. Pas facile à trouver en France, il faut les importer...

     


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  • Un très beau livre, de Myriam Alleen, « Les filles d'octobre »

    Les filles d'octobre

    « Les Filles d'Octobre s'inscrit dans la tradition littéraire des « romans à tiroirs », conçu comme un modèle cent fois retissé, une tapisserie posée longtemps sur le métier ayant pour motif central le sens de l'existence, les fils principaux et tendus dessinant la vie de deux sœurs que tout oppose. Du rapport de leur existence émerge le thème du double, de la proximité et de la distance, avec un autre, avec soi-même, entre autres. En effet, ces filles d'octobre sont aussi dissemblables qu'on peut l'être, tellement contraires qu'elles ne peuvent présenter au bout du compte que deux faces d'une même trame qui ne fait que s'inverser tour à tour... Deux destins contradictoires, deux vies plusieurs fois brisées. Une seule quête. 

    Parce qu'il fallait un témoin, un narrateur se souvient les avoir rencontrées du temps de sa jeunesse et pense pouvoir les retrouver. Quel est-il lui-même ? Le tisserand ou le fil ? Les rencontre-t-il du dehors ou du dedans ? 

    Le texte est un roman aux multiples lectures, aux multiples facettes et jeux de langue, parfois crypté : ombres et lumières jouant sur les aspects de la vie d'un homme, démultiplié lui-même en autant de rôles, dans autant d'époques, de situations, d'événements de la vie, caché et révélé dans un foisonnement de signaux et de signes. Une musique de fond berce l'harmonie des tons et permet à l'ensemble de trouver finalement sa cohérence. 

    Sous la plume de ce témoin mystérieux qui raconte, imagine, suit les parcours de ces deux sœurs, sur un fond découpé dans l'Histoire du XXe siècle, se déploient la vie et l'œuvre de deux êtres poussés par une magnifique soif de liberté mais toujours ramenés à la conscience humaine.»  

    L'auteure : Docteur en Lettres et Art, (spécialiste du XXe siècle), écrivain, (déjà publié trois ouvrages sous un autre nom), auteure et illustratrice pour enfants, artiste peintre, miniaturiste, conjugue avec tranquillité d'esprit des thèmes irréconciliables. 

    En vente sur Amazon (format kindle)


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