• Mediums Leroux

    Pâte à peindre et à nuancer :  augmente le volume de la peinture. 

    Médium de séchage rapide liquide “SR” : se substitue à la standolie et l'huile de lin clarifiée.

     


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  • Choisissez des peintures à base d'oxyde de fer pour les couleurs terre. En fait, certains minéraux utilisés comme ingrédients arrivent à se sécher plus vite que d'autres. Si vous avez envie de finir votre peinture en peu de temps, utilisez ces types de pigments. La plupart de ces pigments sont à base d'oxyde de fer et se sèchent bien plus vite que d'autres.

    Évitez d'utiliser des pigments tels que le noir d'ivoire et le cadmium, car ils sèchent très lentement.

    Optez pour des peintures faites à base de cobalt ou de plomb. Sachez que ces peintures sèchent rapidement. Alors, utilisez-les pour accélérer le temps de séchage de votre peinture.

    Utilisez les peintures à l'huile de lin. Le temps de séchage de ces peintures peut varier selon l'huile utilisée. Autrement dit, l'huile de lin sèche plus vite que l'huile de noix, qui met à son tour moins de temps à sécher que l'huile de pavot. Recherchez de la peinture à l'huile de lin dans les magasins de fournitures d'arts et elle va considérablement accélérer le processus de séchage de votre peinture.

    Scellez le tableau avec du gesso à base de craie et de colle. En fait, le gesso est un apprêt que l'on applique d'abord sur la toile afin de prolonger la durée de vie de l'œuvre. Ce produit est idéal, car il absorbe une partie de l'huile des couches de base, favorisant ainsi un séchage rapide de la peinture. Trempez une éponge ou un applicateur d'apprêt dans le gesso et passez-en une fine couche sur la surface. Ensuite, laissez-le sécher complètement avant de commencer à peindre avec la peinture à l'huile.

    Mélangez la peinture à un solvant tel que la térébenthine ou le liquin. Il y a plusieurs produits conçus pour diluer la peinture à l'huile et qui permettent à cette dernière de se sécher plus rapidement. La térébenthine est le médium habituellement utilisé pour raccourcir le temps de séchage, mais les alkydes, comme le liquin, sont également largement utilisés. Selon le produit que vous allez utiliser, la texture de votre peinture peut être légèrement différente. Faites un test et voyez lequel vous convient le mieux.

    (Source)


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  • Jacques Franck : Comment Léonard de Vinci a-t-il peint la Joconde ?

    Léonard de Vinci

     La Joconde, Musée du Louvre

    Léonard de Vinci

    Portrait de musicien, exposé à la Pinacothèque Ambrosienne

    Léonard de Vinci

    La Cène,  réfectoire du couvent dominicain de Santa Maria delle Grazie
    Milan, Italie, 1498. Léonard s’appuie sur le moment où Jésus
    annonce la trahison de Judas. 
    L’artiste a dû enduire de plâtre le mur pour former une base,
    afin d’appliquer les pigments à l’huile et une couche de peinture à la détrempe. 

    Sur Dailymotion : Léonard de Vinci, le sfumato, une technique picturale et son évolution 1ère partie2ème partie

    Léonard de Vinci essaye d'imiter le phénomène de la lumière

    "Reconnu dans le monde entier comme l’un des meilleurs spécialistes de Léonard de Vinci, Jacques Franck trouble autant par la force de son parcours que par sa justesse. Son immersion presque surnaturelle dans l’art du génie italien pourrait faire sourire, si elle ne lui avait permis d’être le premier à percer le secret de sa technique. Génie ? Réincarnation ? Capacités extrasensorielles ?

    Elle semble nous écouter avec douceur et bienveillance. Elle, c’est la Sainte Anne, du moins la reproduction qu’en a faite Jacques Franck, d’après un tableau de Léonard de Vinci. Une reproduction d’une telle perfection que bien des experts en sont restés songeurs. « Ce dessin est le fruit de 3 000 heures, soit 3 ans de travail », précise l’artiste. Un tel engagement ne le trouble pas. « Qu’est-ce que ce temps passé par rapport à ce que la recherche de justesse peut nous enseigner ? Léonard de Vinci ne comptait pas ses heures. Mona Lisa lui a pris 10 ans de sa vie. »

    Depuis son plus jeune âge, Jacques Franck se fond lui aussi dans ses œuvres. Il a 7 ans lorsqu’il tombe pour la première fois sur la Joconde. Immédiatement, c’est le « choc », une « possession instantanée » de tout son être. Sans jamais avoir entendu parler du génie italien, le garçonnet se dit, « dans un mélange d’intuition et de certitude », qu’il est devant « l’œuvre supérieure par excellence ». Extraordinaire sens esthétique pour un enfant de cet âge ! « Je n’aurais peut-être pas adhéré à d’autres formes d’art », précise-t-il. Avec la peinture florentine, il ressent « une affinité absolue, indiscutable », teintée d’une étrange impression de familiarité – comme si l’œuvre de Léonard faisait partie de lui. Ce sentiment ne le lâchera plus." (Source)

    Arte : Léonard de Vinci : la manière moderne

    "Les pigments des trois couleurs primaires faisaient bien sûr partie de la palette de Léonard qui était enclin cependant à la compléter afin d’obtenir des couleurs plus saturées, pour le vert notamment.

    Les pigments pour les artistes étaient disponibles chez les apothicaires. Pour le bleu, l’azurite était couramment employée tandis que le bleu outremer naturel (extrait du lapis-lazuli) l’était plus rarement en raison de son prix très élevé. Ce dernier permettait cependant d’obtenir des bleus plus profonds (Fig. 2). Pour le rouge, l’ocre rouge (oxyde ferrique, appelé hématite) côtoyait le vermillon (un sulfure de mercure dénommé cinabre) et le rouge kermès (fabriqué à partir d’une variété de cochenilles, Kermes vermilio). L’ocre jaune (oxyde de fer hydraté, appelé goethite) était présent sur la palette, mais aussi le jaune de plomb et d’étain, obtenu par synthèse, beaucoup plus lumineux que le premier. Léonard affectionnait également des jaunes organiques (safran, curcuma) en raison de leur caractère transparent : il les utilisait en glacis à l’huile pour embellir les verts.1 Précisément, le vert-de-gris (acétate basique de cuivre)4 occupait une place de choix sur sa palette pour peindre les paysages. Ce pigment fragile avait malheureusement tendance à brunir.

    Sur la palette figure également le blanc. Le blanc de plomb (carbonate de plomb), connu depuis l’antiquité, était couramment utilisé par les peintres de la Renaissance, d’une part, pour réaliser la couche de préparation sur laquelle seront appliqués les pigments, et d’autre part, pour éclaircir les couleurs de ces derniers. La présence du blanc de plomb est aisément mise en évidence par radiographie aux rayons X en raison la forte absorption de ces rayons par le plomb. Une image uniformément claire traduit un parfait état de conservation tandis que des taches noires révèlent l’absence de ce pigment blanc due à des altérations (accidents ou décollements au cours du temps). C’est ce qui a permis de constater la bonne préservation de La Joconde, et au contraire les nombreuses altérations subies par la Sainte Anne.5

    Enfin, le noir était du noir de carbone (obtenu par calcination de bois ou d’os). Pour le brun, Léonard cite une terre verte brûlée destinée à peindre les ombres des carnations, mais aucune preuve n’a été établie quant à l’utilisation de la terre d’ombre. (Source)


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