• Ousmane Sow

    Né en 1935 au Sénégal, Ousmane Sow devient kinésithérapeute, avant d'abandonner son premier métier pour se consacrer exclusivement à la sculpture.

    Ousmane Sow

    Des masaï aux populations nouba, Ousmane Sow donne une image de l’homme et du continent africain.

    Ousmane Sow

    De longues silhouettes de guerriers et de femmes peulh s’imposent à notre regard, humaines et quotidiennes.

    Ousmane Sow

    Ses sculptures de la bataille de Little Big Horn, sur le Pont des Arts, à Paris, sont visitées par plus de trois millions de personnes.

    Ousmane Sow

     

     

    Ousmane Sow

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    Sur Youtube,  entretien à Dakar avec Ousmane Sow

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  • Augustin Lesage naît à Saint-Pierre-lez-Auchel (Pas de Calais) le 9 août 1876. À l'âge de 7 ans, il perd sa jeune sœur Marie, de 4 ans sa benjamine. Dans cette région minière du Nord de la France, c’est tout naturellement qu’il commence à travailler à la mine dès 14 ans, après son certificat d’études. Mais c'est cette fois sa mère qui, cette année-là, meurt d'un cancer de la lèvre. À 18 ans, il rencontre sa future femme avec qui il a une fille en 1895. À 20 ans, il est mobilisé dans des régiments de Dunkerque et Lille, d’où il revient en 1900 pour reprendre « l’existence simple et dure d’un travailleur du sous-sol ».

    Un soir de 1911, alors qu’il avait trente-cinq ans, il entendit au fond de la mine, effrayé, une voix lui annoncer : « Un jour, tu seras peintre ! ». Le message se répète peu de temps après, puis les voix – au sens sonore du terme -, ne se feront plus jamais entendre. L’année d’après, il est initié au spiritisme et participe à ses premières séances. Là, sous l’impulsion de ce qu’il pense être l’esprit de sa sœur Marie, morte à l’âge de trois ans, il commence ses premiers dessins automatiques. Des messages par écriture automatique lui sont également transmis à travers sa main : « Les voix que tu as entendues sont une réalité. Un jour tu seras peintre. » Puis, au bout de quelque temps, l’esprit lui dicte :

    • « Aujourd’hui il n’est plus question de dessin, mais de peintures. Sois sans crainte, et suis bien nos conseils. Oui, un jour tu seras peintre et tes peintures seront soumises à la science. Tu trouveras cela ridicule dans les débuts. C’est nous qui tracerons par ta main. Ne cherche pas à comprendre. Surtout suis bien nos conseils. Tout d’abord, nous allons te donner par l’écriture le nom des pinceaux et des couleurs que tu iras chercher chez M. Poriche à Lillers. Tu iras chercher là et tu trouveras tout ce qu’il te faudra. ».

    Lesage achète donc du matériel et se met au travail. Puis vient le message : « Maintenant, tu vas travailler sur la toile ». Il demande alors à un ami de lui commander une petite toile, mais il en reçoit une de trois mètres sur trois ! Il va pour la couper, mais un message s’y oppose : « Ne découpez pas la toile, elle se réalisera, tout s’accomplira. Suis nos instructions et nous la remplirons dans la perfection… Mets-toi à la peinture. » Il commença alors la toile monumentale (que l’on peut encore voir de nos jours à la Collection de l'art brut) dans le coin supérieur droit, et la remplir lui prendra deux ans… « Chaque soir j’ai travaillé au sortir de la mine. J’arrivais fatigué, mais la fatigue partait aussitôt que je me mettais à peindre. L’Esprit m'a tenu sur un petit morceau de la toile pendant trois semaines. Ma main bougeait à peine. J’en perdais patience. Je n’avançais pas. Et il y avait tant de travail à faire ! ».

    À partir de juillet 1913, Augustin Lesage interrompt son travail à la mine pour se consacrer à des activités de guérisseur. Des dizaines de malades affirment avoir été guéris par lui, et parviennent à obtenir son acquittement devant le tribunal qui, en janvier 1914, le poursuit pour exercice illégal de la médecine. Il est ensuite mobilisé pour la guerre entre 1914 et 1916, où il continue à dessiner des cartes postales. Dès son retour, il reprend la peinture qui ne la quittera désormais plus jusqu’à sa mort.

    Peinture médiumnique

    Peinture médiumnique

     

    Augustin Lesage

     

    Augustin Lesage

    La suite ici et ici, un article du Monde à propos d'une exposition sur l'art brut, dont Dubuffet donne cette définition :

    « Nous entendons par là des ouvrages exécutés par des personnes indemnes de culture artistique, dans lesquels donc le mimétisme, contrairement à ce qui se passe chez les intellectuels, ait peu ou pas de part, de sorte que leurs auteurs y tirent tout (...) de leur propre fond et non pas des poncifs de l’art classique ou de l’art à la mode. »

    Présentation d'Augustin Lesage sur Youtube et ici, une description de sa peinture.

     

     


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  • Deux essais d'un sapin en quelques étapes :

    1. blanc à masquer sur les zones qui resteront complètement blanches.

    2. je passe un bleu très pale sur tout le dessin (mélange de bleu outremer et une toute petite pointe d'alizarine).

    3. blanc à masquer sur les zones du sapin (la neige) qui resteront bleu très pâle.

    4. deuxième couche de bleu sur les montagnes, avec un tout petit peu plus d'alizarine.

    5. troisième couche de bleu sur les montagnes en avant plan, avec encore un peu plus d'alizarine.

    6. Un peu de vert foncé sous chaque branche du sapin.

    7. Bien sécher, enlever la gomme à masquer. 

    8. Retravailler les zones de rencontre entre là où il y avait la gomme à masquer et la couleur, avec un pinceau légèrement humide, pour estomper et rendre plus naturel.

    9. Et voilà !

    Deux essais, le premier avec un sapin très "mastoc", le deuxième avec un manque de perspective, de profondeur de champ. Il en faudrait un troisième, avec plus de bleu dans la neige du sapin et des montagnes d'avant-plan plus foncées.

    Sapin au blanc à masquer

    Sapin au blanc à masquer

     

     


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  • La vague monte, puis retourne à l'océan...


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  • Photo de profil pour Lior shoov

    Caress my skin

     


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